La vie à bord : Les meilleurs voiliers de croisière

Au fil des ans, on m’a posé beaucoup de questions sur ma vie de pensionnaire. Au-delà de l’essentiel, je bute toujours sur les réponses, parce que, comme pour beaucoup d’autres choses dans la vie, il n’y a pas de solution unique. Il n’y a pas de réponse simple ni de solution unique pour être un résident à bord. La courbe d’apprentissage peut donc sembler abrupte, mais le mode de vie à bord en vaut la peine.

Quel est le meilleur type de bateau habitable ?

Comme pour l’achat d’une maison ou la location d’un appartement, les goûts personnels pèsent lourd dans le choix d’un bateau. Les gens naviguent dans le monde entier et vivent sur des bateaux aussi petits que 24 pieds (7,3 M) et aussi grands que des centaines de pieds. En gros, tant que le bateau est en état de naviguer, c’est possible. Bien entendu, plus le bateau est long et large, mieux il se comportera lors des traversées océaniques (en général) et plus vous aurez de couchettes, de logements et de commodités à bord.

Déterminer vos limites et vos attentes à l’égard du bateau sera un facteur important pour trouver le bateau parfait. Les éléments à prendre en considération sont les suivants : la taille de votre équipage, votre emplacement, vos projets de navigation et votre budget. En couchant ces quelques éléments sur papier, vous pourrez éliminer les bateaux potentiels qui ne répondent pas à vos critères.

Type de propulsion : À moteur ou à voile ?

Tout d’abord, vous devez vous demander si vous voulez vivre sur un voilier ou un bateau à moteur. Les deux ont des avantages et des inconvénients évidents. Les voiliers qui sont assez grands pour être des bateaux de croisière ont généralement un tirant d’eau plus important, de sorte que vous aurez besoin d’une marina en eaux plus profondes pour pouvoir stocker votre bateau dans l’eau à ces endroits. Dans certaines régions, vous n’aurez tout simplement pas accès à un port de plaisance en eaux profondes, et il vous sera donc préférable d’opter pour un bateau à moteur tel qu’un chalutier ou même une péniche (si vous n’avez pas l’intention de faire beaucoup de voyages longue distance et que vous souhaitez plutôt un bateau stationnaire pour vivre à bord). Vous trouverez ci-dessous une liste de certaines des marques de bateaux les plus populaires pour vivre à bord, que ce soit à moteur ou à voile. Les marques de bateaux sont peut-être le meilleur point de départ de votre recherche sur YachtWorld. Vous pouvez définir vos critères de recherche et être alerté chaque fois que quelqu’un a mis en vente un bateau de type « vivre à bord” qui correspond à vos critères. 

Les meilleures marques de voiliers pour vivre à bord

• Catalina Yachts (le Cataline 30 est le plus populaire)
• Bateaux Beneteau
• Pearson Voiliers 
• Modèles de bateaux Islander 36 / I36
• Leopard
• Manta
• Fountaine Pajot
• Nautitech
• Lagoon
• Winga Queen (Voiliers à moteur)
• Peterson Sailboats
• Bateaux Gulfstar
• Island Packet
• Cheoy Lee Offshore

Meilleures marques de bateaux à moteur pour la vie à bord

• Kadey-Krogen Trawlers
• Carver Yachts
• Bertram Yachts
• Hatteras
• Silverton
• Sea Ray

Les meilleures péniches pour la vie à bord

• Péniches Sunstar
• Bravada Yachts
• Les voiliers Adonia
• Destination Yachts
• MetroShip
• Bateaux Gibson
• Catamarans de croisière

Designs de coque : Monocoques et catamarans

La conception de la coque du navire joue un rôle important dans l’aménagement intérieur. Il est bien connu qu’un catamaran aura beaucoup plus d’espace qu’un monocoque de la même longueur, simplement parce qu’il a deux coques au lieu d’une et un grand pont attenant. Cet espace accru est très apprécié des familles vivant à bord. Non seulement il y a plus d’espace pour que les enfants puissent courir partout, mais en allouant une coque pour les cabines des enfants et une coque pour les parents, tout le monde a un peu plus d’intimité.

Un monocoque est un peu plus confortable, mais vous pouvez aussi avoir de l’intimité et du confort à bord. Les voiliers ou les bateaux à moteur dotés d’un cockpit central sont très appréciés des adeptes des monocoques, car cela signifie généralement qu’il y a une grande cabine privée en bas, située à l’arrière de l’entrée et séparée de l’espace de vie principal et des autres cabines. Cette conception est idéale pour les familles vivant à bord, mais de nombreuses autres personnes qui naviguent l’apprécient car elle leur permet d’accueillir des visiteurs à bord tout en leur donnant un peu d’intimité à la fin de la journée.

Lorsque l’on envisage d’acheter un bateau pour vivre à bord, il est facile de s’attarder sur la disposition des cabines et le confort à bord, mais il y a un facteur qui doit toujours être pris en compte : la sécurité. S’assurer que votre bateau est aussi apte à la navigation qu’il est confortable peut faire la différence entre vivre votre rêve et vivre un cauchemar.

Quel est le meilleur endroit pour vivre à bord ?

Pour la plupart des gens, le mot “bateau” évoque des scènes de plages ensoleillées, de ciel bleu et de palmiers. En réalité, les bateaux peuvent aller partout où il y a assez d’eau pour les faire flotter. Des tropiques chauds et humides aux hautes latitudes glacées de l’Arctique et de l’Antarctique, il est possible de vivre à bord d’un bateau à peu près partout dans le monde. À condition que vous et votre bateau soyez préparés !

Il existe de nombreux ajouts et modifications faciles qui peuvent rendre la vie à bord un peu plus confortable, où que vous choisissiez de vivre. Un grand bimini ou une tente à flèche peut fournir de l’ombre aux bateaux dans les régions tropicales. Les cabines de cockpit complètes avec des parois ou des fenêtres transparentes sont populaires auprès des bateaux qui passent du temps dans des climats frais ou pluvieux. L’ajout d’une isolation et d’un chauffage d’appoint est essentiel si vous prévoyez de passer l’hiver quelque part.

L’un des plus grands avantages de la vie à bord est que la vie n’est pas stationnaire. Il est non seulement possible d’explorer la région proche, mais aussi de parcourir le monde avec tout le confort et la familiarité de la maison.

Quel est le coût de la vie à bord ?

Le coût de la vie sur un bateau varie considérablement en fonction de votre mode de vie. Par exemple, manger à terre est toujours plus coûteux que de préparer un repas à bord, et séjourner dans une marina coûte beaucoup plus cher que de jeter l’ancre gratuitement. Il existe un facteur majeur qui contribue grandement au coût de la vie à bord, à savoir l’emplacement.

De nombreuses personnes choisissent de vivre à bord dans des pays étrangers simplement parce que le coût de la vie y est moins élevé. Les dépenses quotidiennes et les provisions comme la nourriture et le carburant ne représentent souvent qu’une fraction du prix de ces mêmes produits en Amérique du Nord ou en Europe. Ajoutez à cela le fait que l’ancrage est presque toujours gratuit et les dépenses mensuelles peuvent être nettement inférieures à celles de la vie à terre.

Un autre facteur clé des coûts mensuels à bord est la compétence de l’équipage. Un bateau exige un entretien constant et la résolution créative de problèmes. Un équipage capable d’effectuer des réparations, ou du moins désireux d’apprendre, réduira le coût de l’intervention d’un expert rémunéré à l’heure.

Un bon point de départ est de connaître le fonctionnement de base des moteurs hors-bord et diesel. Des connaissances de base en couture sont également utiles, tout comme des connaissances générales sur la peinture, la fibre de verre et les outils électriques. Si tout cela vous semble un peu écrasant au début, respirez profondément ! Il existe de nombreux cours destinés aux nouveaux plaisanciers désireux d’élargir leurs compétences, ainsi qu’une communauté de plaisanciers dans le monde entier, toujours prête à vous aider.

Peut-on vivre à bord d’un bateau dans une marina ?

Oui, il est possible de vivre à bord d’un bateau dans un port de plaisance, mais certaines restrictions peuvent s’appliquer. La plupart des en France marinas exigent que les bateaux soient équipés d’un réservoir d’eaux usées en état de marche, afin qu’aucun déchet de toilette ne puisse être pompé par-dessus bord. Soucieuses de garder les lieux propres et visuellement attrayants pour les clients, certaines marinas ont des règles strictes concernant ce qui est autorisé sur le pont. Par exemple, sur la Marina du Fort-Louis, seule la capitainerie peut accorder d’autres zones de mouillage dans les limites administratives du Port,

dits mouillages forains qui seront soumis aux mêmes règles que dans l’enceinte de la Marina. L’amarrage à couple est toléré et peut être interdit en cas de nécessité.

En cas de nécessité, toutes les précautions prescrites par la Capitainerie doivent être prises et notamment, les amarres doublées, s’écarter des installations, occuper un poste sur deux, quitter la Marina pour un abri plus sûr.

Les marinas facturent les places de port en fonction de la longueur hors tout (LHT) du bateau. Ces frais sont exprimés sous la forme d’un montant fixe par pied ou mètre. Les catamarans doivent généralement payer deux fois plus qu’un bateau normal, car ils peuvent occuper deux postes d’amarrage standard. Les frais supplémentaires peuvent inclure l’électricité, l’eau, l’accès aux toilettes et aux douches à terre, les frais de mise à quai des canots pneumatiques et les dépôts de clés.

En France, le nombre de bateaux autorisés à vivre à bord est souvent limité dans une marina. Par conséquent, si vous prévoyez de vivre à bord, il est préférable d’informer la marina avant de prendre un poste d’amarrage que vous prévoyez de vivre à bord et de vous renseigner sur les règles ou restrictions qu’elle peut avoir.

Peut-on recevoir du courrier quand on vit à bord ?

Il est loin le temps où l’on recevait des lettres manuscrites et des colis de la famille en arrivant dans un port lointain. Même si nous vivons à terre, la plupart d’entre nous n’ont plus besoin de recevoir du courrier grâce aux options de facturation électronique, aux abonnements numériques et aux services bancaires en ligne. Pourtant, le courrier peut encore être un service essentiel lorsqu’il s’agit de recevoir des pièces et des fournitures.

Si vous décidez de rester au même endroit, il est très facile de recevoir du courrier tout en vivant à bord. La méthode la plus simple consiste simplement à ouvrir une boîte postale au bureau de poste ou à s’abonner à un service de réexpédition du courrier qui collectera votre courrier en votre nom.

Une autre solution consiste à envoyer le courrier au bureau de votre marina. De nombreuses marinas sont heureuses de recevoir le courrier de leurs clients, qu’ils vivent en permanence à bord ou qu’ils viennent de l’étranger. Il est également courant de contacter une marina à votre prochaine destination et de faire suivre le courrier pendant que vous êtes en mer, surtout si vous avez besoin de pièces détachées ou si vous naviguez selon un calendrier serré.

Si vous voyagez dans un endroit où il n’y a pas de marina ou d’assistance à terre, il est toujours possible de recevoir du courrier dans le monde entier grâce au service de la poste restante, établi de longue date. L’envoi en poste restante, ou livraison générale comme on l’appelle en Amérique du Nord, signifie que l’article sera conservé au bureau de poste de destination jusqu’à ce qu’il soit retiré, ou jusqu’à ce qu’un mois se soit écoulé. On peut trouver en ligne les adresses, les frais et les directives d’étiquetage pour presque tous les pays du monde.

Si vous importez des marchandises ou des pièces détachées, il est important de connaître les droits de douane et les taxes d’importation du pays où vous recevez votre courrier, sinon vous risquez d’avoir une surprise coûteuse à la poste. Les bateaux peuvent souvent bénéficier d’une exonération des droits d’importation, car les marchandises ne sont pas techniquement importées dans le pays, mais vont sur votre “bateau en transit”. Des documents spécifiques et un étiquetage approprié sont requis, alors assurez-vous de faire des recherches sur votre destination. 

Peut-on avoir la télévision et l’internet à bord ?

La réponse à cette question aurait été très différente il y a 12 ans, lorsque nous avons emménagé à bord de notre bateau. À l’époque, il fallait regarder les chaînes de télévision en clair et chercher les signaux WIFI dans les points d’accès locaux, les cafés et les marinas. Les possibilités d’accès à Internet en mer étaient lentes et extrêmement coûteuses.

De nos jours, grâce à des avancées technologiques spectaculaires, il est possible d’être en ligne et connecté presque partout où vous voyagez. Les téléphones intelligents et les tablettes ont remplacé les ordinateurs portables encombrants, et les services à la demande comme Netflix et YouTube ont pratiquement remplacé les programmes télévisés réguliers.

La plupart des pays, en particulier les pays en développement, s’appuient sur les réseaux de téléphonie mobile, car il est plus facile et moins coûteux d’installer des tours de téléphonie cellulaire que des câbles téléphoniques. Cela signifie généralement qu’il y a désormais de moins en moins d’endroits où l’on peut vraiment être injoignable. Les cartes SIM sont largement disponibles et généralement peu coûteuses, et il est facile d’accéder aux services prépayés qui incluent le temps de conversation, les messages texte et l’utilisation des données.

L’accès à l’internet en mer reste difficile et si vous naviguez à plus de 10 miles des côtes, vous devrez vous procurer un service satellite pour accéder à l’internet. Le service Internet par satellite en mer est un secteur en pleine évolution. Une fois hors de portée des antennes relais, la connectivité dépend du signal du satellite. Le prix de ces services est souvent prohibitif pour la plupart des plaisanciers, surtout si vous souhaitez surfer sur le Web et diffuser des vidéos ou de la musique. Toutefois, certains gadgets permettent désormais aux utilisateurs de rester connectés via des services Internet de base, des rapports de localisation, des bulletins météorologiques et des messages texte internationaux sans se ruiner. 

Comment obtenez-vous de l’énergie ?

La plupart des bateaux de plaisance ont mis en place des stratégies d’énergie renouvelable pour répondre à leurs besoins en électricité. Grâce aux progrès réalisés dans le domaine des panneaux solaires embarqués, de la propulsion solaire hybride et des gadgets solaires tels que les lampes rechargeables et les blocs d’alimentation, il est désormais facile et abordable de vivre hors réseau. En outre, de nombreux plaisanciers installent des aérogénérateurs pour exploiter l’énergie lorsqu’ils naviguent ou la nuit, lorsque les panneaux solaires ne fonctionnent pas. Il est également possible d’opter pour un générateur de remorquage qui produit de l’énergie pendant le voyage.

Certains plaisanciers utilisent des générateurs, qu’il s’agisse d’unités portables à gaz ou d’installations diesel intégrées plus puissantes, pour fournir l’électricité dont ils ont besoin. De même, comme dans votre voiture, le moteur est équipé d’un alternateur qui fournit de l’énergie lorsque le moteur tourne, que le bateau soit en route ou au point mort au mouillage.

Dans une marina, il est possible de se brancher sur le courant de quai. Les sorties de courant et les configurations des prises peuvent changer d’un pays à l’autre. Il est donc important de se renseigner sur l’endroit où l’on va et sur les conditions requises pour se brancher sur le courant de quai à cet endroit.

Toutes ces options produisent de l’énergie qui est stockée dans une banque de batteries à bord, comme pour la recharge d’une voiture électrique ou d’une voiturette de golf. Comme beaucoup de personnes vivant à bord peuvent en témoigner, c’est un combat constant pour maintenir les batteries à niveau, les appareils chargés, le réfrigérateur froid et les lumières allumées.

Que faites-vous pour l’eau ?

Chaque bateau dispose de réservoirs d’eau intégrés ; toutefois, la capacité de ces réservoirs varie considérablement. Autrefois, il était courant pour les personnes vivant à bord de remplir les réservoirs lors de la visite d’une marina ou d’un quai de ravitaillement en carburant, ou de transporter l’eau d’un puits communautaire à terre. Avec des réservoirs limités, il était alors nécessaire de rationner l’utilisation de l’eau à bord pour conserver l’approvisionnement. L’utilisation d’eau salée dans la cuisine pour laver la vaisselle et les douches à l’eau salée étaient deux moyens courants de réduire la consommation d’eau douce.

De nos jours, de plus en plus d’embarcations sont équipées de systèmes de dessalinisation à osmose inverse qui convertissent l’eau salée en eau potable. Ces systèmes permettent non seulement aux plaisanciers d’être autosuffisants, mais aussi de ne pas avoir à s’encombrer de réserves d’eau sur le rivage dans des endroits reculés. Il est important d’en tenir compte si vous voyagez vers des destinations qui dépendent de la collecte des pluies, car le changement climatique rend les saisons des pluies moins prévisibles et plus courtes dans de nombreuses régions. La conservation de l’eau reste une habitude pour la plupart des bateaux de plaisance, avec ou sans dessalinisateur.

En résumé

Vivre sur un bateau nécessite une période d’adaptation si vous êtes un terrien de longue date. Le plus grand changement auquel la plupart des gens sont confrontés est la réduction de leur vie, de leurs possessions et de leurs attentes, pour les faire entrer dans les dimensions compactes d’un bateau. Le processus peut être difficile, mais au bout du compte, la plupart des gens apprécient la liberté et la légèreté qui découlent de la réduction du désordre et de la découverte de ce qui est vraiment important pour eux. La vie à bord d’un bateau est sa propre récompense.

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